Ouphopo

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L’Ouvroir de photographie potentielle (Ouphopo), sous-commission du Collège de ’Pataphysique et association loi 1901, a été fondé le 15 clinamen 122 EP (6 avril 1995 vulg.) par Catherine et Paul Day, Marc Décimo, Paul Edwards (président), Gila, Gersan Moguérou (secrétaire-trésorier), Yves Simon et le regrété Marcel Troulay. Quelques dizaines de personnes collaborent ponctuellement et deux cents personnes figurent dans le fichier.

Son but : « Promouvoir la ’Pataphysique de la photographie et la faire connaître par l’édition de publications, l’exposition de photographies, l’aide technique et théorique et par tous autres moyens et collaborations susceptibles de rendre l’inconscient pataphysique plus conscient, à l’image de la photographie par la contrainte, recherche chère à toutes les ouxpos. » Lors de nos expositions collectives nous avons pu montrer quelques réalisations comme:

  • la stéréosténopanoranamorphose
  • le portrait par coordonnées onomométriques
  • le portrait par coordonnées onomométriques)

Dans notre revue semestrielle de luxe variable, L’Ouphopo, nous avons présenté force textes pédagogiques et utiles :

  • la photographie à ressort et la photographie à découper, à plier et à mettre debout (pour architectes)
  • table de classification des possibilités combinatoires
  • histoire de la photographie par la contrainte
  • comment convertir tout objet en camera obscura…

 Or, dilemme, la photographie repose sur les mathématiques (lois optiques), alors, pour ne pas mathématiser les mathématiques (problème évoqué jadis par l’Oulipo concernant l’Oumupo), une partie du travail ouphopique consiste à inventer des contraintes littéraires pour la photo. Ainsi ont été présentées au public plusieurs réalisations.

« L’Illustration littéraire à deux interprétations mutuellement exclusives », dont une qui représente soit la Pamela de Richardson, soit la Shamela de Fielding. « L’illustration métaphorique », dont « le sexe du dieu chut dans les mains de l’impératrice », scène de Messaline (Jarry) représentée par une banane à clous.

Le « Photo-Théâtre », dont une pièce, « Bruges-la-Morte », proche du « théâtre d’Épinal » mais avec pour décors les photos de l’édition originale de Rodenbach (reproduites, agrandies, montées sur carton avec glissière, découpées et peintes) et pour acteurs, la ville « comme un personnage ».

Le « Photo-Roman humumenté » s’inspire de la méthode employée par Tom Phillips pour créer son roman illustré par la peinture A Humument (1980) à partir du roman de William Hurrell Mallock, A Human Monument (rééd. 1892). Des romans photo-illustrés de Theuriet et de Gyp, Frida et Totote, nous avons créé Id et Ôte en les recouvrant de gouache blanche afin de ne laisser que certains éléments du texte et des similigravures. Le roman Totote fut soumis à un traitement « ôtographique » : le texte est partiellement « ôté » afin de raconter la vie sentimentale de Mlle Lotte qui ôte son reflet des miroirs, son image des yeux des autres ; elle « s’ôte » de presque toutes ses paroles, même des paroles qu’on lui adresse, et se rend ainsi mystérieuse et irrésistible.

« L’illustration à la carte ». Pour faire coexister texte et image d’une manière plus ludique et interactive, le roman Mlle de Phocas, photographe gothique-industrielle (Naomi, 2003) est accompagné de 78 photos sous forme de carte de tarot qu’il sied de tirer à la fin de chaque chapitre selon nos instructions si l’on veut prédire l’humeur future des deux personnages principaux. Ça marche toujours parce que nous avons triché.

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